13 déc. 2011

Come home, little bird,

Ça fait un bruit terrible, le ciel qui s'effondre.
Mes remparts se craquellent et s'émiettent doucement, la peur se glisse sous ma peau et j'ai le coeur qui pèse des tonnes de choses qu'on ne fera jamais ensemble, à quoi ça tient la vie ? Je voudrais enrouler une ficelle autour de ton poignet, nouée-serrée et t'emmener partout avec moi, t'inventer une cabane secrète où la maladie ne viendra pas te chercher, te cacher si bien dans un cocon d'amour que tu auras mille éternités devant toi.
Je voudrais collectionner des centaines de bouées colorées et recouvrir tous les océans pour qu'on ne puisse jamais, jamais se noyer, t'inventer un bateau-ailé qui voguerait sur les nuages et se perdrait pour toujours dans le ciel, faire de toi un tout petit oiseau qui s'envolerait loin de ce gigantesque gâchis, y croire tellement fort que tu deviendrais pour de bon la fée que tu as toujours été, au fond de toi, et on partirait au pays imaginaire, ensemble, c'est tout.
Ça devrait jamais tomber malade, une maman, pas de ces maux qui ne se guérissent pas en tout cas.

Je n'ai pas de mots pour dire à quel point je t'aime, c'est toi qui fais tourner le monde, qui illumine tout autour de toi de milliers de paillettes, c'est toi qui m'a appris la magie, toi qui m'a donné des ailes. La vie sans toi, je sais pas.

*

2 commentaires:

  1. Je pense à toi fort, ma belle.
    -toutcontretoi-, je t'Aile

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  2. Un énorme câlin virtuel pour toi... pour ta maman aussi. <3
    Je viens juste de redécouvrir ton commentaire sur mon blog, j'avoue l'avoir abandonné durant cette parenthèse italienne... Je te souhaite d'avoir un jour le courage de partir comme ça un moment, ça vaut tellement le coup :)

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