22 août 2011
19 août 2011
Tu ressembles au naufrage que j'ai fait autrefois,
J'ouvre la fenêtre, odeur de soir d'été, je voudrais rester là à regarder le manteau de nuit s'enrouler doucement sur la ville. Laisser le temps couler le long des trottoirs, glisser sur moi sans un bruit.
Mes sourires ne sont là pour personne, j'entortille mes cheveux sur ma nuque et j'attends que la vie sonne à ma porte. Ce soir encore, je m'endormirai hantée par la douceur de ta peau pailletée de rousseur, hantée par ton souffle chaud qui pourtant me frissonne, hantée par le souvenir de tes mains qui dessinent les pleins et déliés de mon corps sous les draps. Ce soir c'est toujours le manque de toi qui me submerge, une vague qui me noie le ventre et me laisse au bord de moi, naufragée.
Mes sourires ne sont là pour personne, j'entortille mes cheveux sur ma nuque et j'attends que la vie sonne à ma porte. Ce soir encore, je m'endormirai hantée par la douceur de ta peau pailletée de rousseur, hantée par ton souffle chaud qui pourtant me frissonne, hantée par le souvenir de tes mains qui dessinent les pleins et déliés de mon corps sous les draps. Ce soir c'est toujours le manque de toi qui me submerge, une vague qui me noie le ventre et me laisse au bord de moi, naufragée.
21h52, tu n'es pas là, je meurs d'envie d'une cigarette.
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16 août 2011
Feel your skin on my skin,
Mille mélodies au piano, pour habiller mes petites solitudes, mes cachettes, mes petites fuites loin de tout. Lonely skin, c'est tour à tour mes bras autour de moi qui me serrent, fort, et l'instant d'après je danse virevolte tourbillonne en fermant les yeux très fort, minuscule évasion de ces jours trop gris.
Où sont passés les oiseaux ? Ceux qui chantaient le matin comme pour me réveiller en douceur, ceux qui donnaient la première couleur de ma journée ? Envolés, emportant avec eux un ou deux battements de cœur endormis. Je passe ma vie dans mon lit, couette par dessus-tête à me molletonner le cœur , j'en ai fait un nid de coton blanc blanc blanc, laissé les pois et les couleurs au placard, je voudrais coudre les nuages à même mes épaules, légèreté. Ma peau oublie peu à peu la douceur de la tienne, comme si ton absence l'avait prise en otage, je suis un fantôme qui enfouit le nez dans le ventre de nounours pour retrouver un peu de ton odeur, celle de ta lessive, celle de toi tout propre après la douche. J'imagine tes cheveux mouillés qui bouclent doucement et tes taches de rousseur qui ressortent toujours plus quand tu sors de la salle de bain, comme si tu les faisais briller à coups de savon, que tu frottais pour faire renaître les constellations sur tes épaules. J'aime quand on se glisse tous les deux sous les draps et que ta peau est encore humide, j'aime ton visage dans mon cou et mes doigts qui courent le long de ton dos; la saveur de tes lèvres dans ces petits moments d'éternité. Skinny love, comme au premier jour, mon cœur qui bat contre ton torse comme un tout petit oiseau. Emmène-moi juste au bord du monde, au bord du ciel, on avait dit qu'on irait voir les étoiles.
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12 août 2011
Come and find me,
Quelques minuscules minutes avant demain, je voudrais retrouver mes sommeils d'enfant. Quand il n'y a pas ton souffle comme repère dans la nuit je suis incapable de rêver, j'ai besoin de la petite ficelle qui relie tes battements de cœur aux miens, je voudrais t'accrocher autour de mon poignet. Little love, joliment noué à ma peau de lait.
Je crois que j'enfile peu à peu mon costume de grande, et je suis surprise de voir qu'il ne me va pas si mal après tout. Est-ce que c'est ça, accepter de grandir ? Courir un peu moins derrière ses rêves de môme, laisser la vie semer ses surprises / pagailles / petites folies ; petits cailloux blancs sur le chemin des lendemains ? Je voudrais vivre vivre vivre tellement fort tellement haut tellement loin, vivre comme on raconte une histoire, je n'ai plus peur des tempêtes et de la pluie, je ris sous les averses et la seule chose qui m'effraie encore, c'est ma toute petite solitude. Je ne suis pas de celles qu'on capture si facilement, je suis doucement devenue une sorte de léger courant d'air, je suis là et l'instant d'après vous m'avez oubliée, parce que j'ai pris la fuite, sur la pointe des pieds. Parfois, je voudrais tant que quelqu'un me donne envie de rester. Finalement il n'y a que lui, évidence, qui ait vraiment réussi à m'attraper.
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10 août 2011
Et je veux jouer à cache-cache,
Doucement sans faire de bruit comme on réveille la pluie je viens dérouler un nouvel horizon. Sur le fil du ciel, au bord des vagues je respire à nouveau. Comme un secret, une cachette toute neuve pour d'autres battements de cœur, pour d'autres éclats de vie; une petite fugue de grande gamine, liberté.
Chiche de m'attraper ?
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Chiche de m'attraper ?
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